ZNüK joue. Culbute la

vie, les pensées et les mots.  

Rêves imaginaires


Vivre et écrire

c’est là ma vie d’aujourd’hui.

Belle résolution


Émerveillement

devant l’aube bleue revenue.

Dire le matin frais


D’être m’étonne encore.

Faire face et persévérer

obligent toute ma vie


Être pour disparaître.

À la marge, les rejetés

ne comptent guère


Le souffle du haïku.

Douceur affleure au réel,

éveille les bleus


De sauts en gambades

Dada dit, devient, invente.

Errances narratives

Les dits du Dada

imaginent d’autres possibles,

et sautent l’obstacle

 

Tout se joue ici :

À Dada sur mon bidet !

La vie vit sa vie


La sonnette alerte :

Attention à notre Dada !

Un bleu en vaut d’œufs


Foi de canasson :

nos rêves se nourrissent d’avoines

venus loin d’ailleurs


ZNüK rêve d’un ailleurs

où tous seraient bien meilleurs.

Vies et rires mêlés


Libre, ZNüK l’affirme :

tout repose sur 4 sabots !

Écoutez la vie !


Oracle et miracle.

Libérez le ZNüK en vous !

Souriez de tout

Un ZNüK dort en vous :

Éveillez-le ! Votre joie

sera à ce prix


ZNüK se rit des mors :

vas et fais ce qui te plaît !

Sourire subversif


ZNüK, un satori.

Joyeuse illumination

pour voir autrement


L’un sculpte, l’autre écrit.

François et Jacques dadaïsent.

Mille éclats de rire


Vient la rêverie.

Ma contemplation s’en suit.

Émerveillement !


Que ne ferait-on

pour être reconnu, aimé

à sa juste valeur ?


Inventer l’ici

en appelle bien à l’ailleurs

et à l’autrement !

La poésie et

l’esthétique appellent à vivre

mieux et autrement !


Beauté en partage

ne dit rien, mais respire.

Écoute sa joie d’être !


Cheval de trait tire

tant qu’il crève à la tâche.

Sous l’effort la mort


La vie est bien là.

Heureuse, ma conscience l’accueille.

Dès l’aube, grand’plaisir


Tout se tient ici

Perdurer en existant.

Volonté dernière


Belle la vie l’été !

Profitez-en. Jouissez

avant que l’automne …


L’art d’être ensemble

passe par l’art d’être bien soi.

Aimants et complices


Culture de soi et soins

portés à l’autre sont les arts

du bonheur de vivre


À la vie !  dis-je

chaque matin en me levant.

Joie et promesse


Alors, raconte-moi

ton histoire ! Je l’entends,

vois, me réjouis


Écrire, respirer.

M’accueillir en ma vie.

Conscience d’être soi


Ce qui a été

ne pourra être défait.

Le temps file si vite


L’éveil du jardin

revient à chaque printemps. Joie !

Chassons les hivers


Cheval de labour

Rêve d’herbe plus verte là-bas.

Miroir d’alouettes


Cheval de mines

Être un chamane et renaître

au bonheur d’être soi


Un cheval de guerre

part contrer les préjugés

la fleur au fusil


Cheval de cirque

tourne en rond, bouffon,

et fait son cirque


Cheval sauvage

prêt aux voyages intérieurs

va libre et heureux


Un cheval de jeux

bercé dans le vent d’été

m’emporte sur son dos


Qui suis-je ? Où vais-je ?

restent questions sans vraie réponse 

sauf à se mentir


Caresse du regard,

dire doucement la beauté.

Tel est l’esthète


Tout me semble facile ;

rien ne dépasse ma mesure.

Une vie attentive


Je ne suis que moi

Et c’est déjà bien assez !

Belle une vie simple


Un pas de côté

pour changer le cours des choses.

Sagesse populaire


Pour rester heureux

znükez-vous les uns les autres !

Ainsi va la Voie


Un morceau de Znük 

donne bonne saveur à la vie ! 

Sans modération


Soyez Znük ! Osez 

prendre la vie du bon côté !

Riez de vous-même


Grâce à la bricole

enznückez-vous le bidule !

Jouissance intime


Heureux ceux qui rient

d’eux-mêmes – ils riront longtemps !

Heureuses subversions


Gratter l’apparence

pour atteindre la vérité.

Vives démangeaisons


L’événement d’être

soi réjouit tous les Znüks.

Belle persévérance


Tête dans les nuages

Znük voit plus loin que les faits.

Précipitations


Znük vit dans le bleu

une couleur spirituelle.  

Grâce, excellence


Rêve bleu d’un Znük blanc –

l’été, la plage, belle mer calme.

Gambade intérieure


Déambulation.

Le Znük seul aux sables d’été.

La mer, un ciel bleu

Contourner l’obstacle

pour le bousculer. Sagesse

Znük face aux murs


Libérez le Znük

qui, indolent, dort en vous !

Prisons estivales


À portée de mains

se tient un Znük pèlerin

prêt à survoler


Derrière le grillage

des libertés estivales,

l’émancipation


Bonheur d’expression.

La douce silhouette du Znük

nous invite à dire


Le Znük rêve, se tient

à l’ombre d’un moucharabieh.

Plaisir d’observer

 

Plongé jusqu’au cou

dans la mélasse quotidienne.

S’en sortir vivant


Znük vous préoccupe ?

Faites comme lui : badiner

le possible, la vie !


Comme on fait son lit

on y réfléchit. Sourire

si bien entendu


À saut, à gambade

Znük ose un pas de côté.

Émancipation


La badine du Znük

fouette la liberté, provoque

des possibles à vivre


Détermination

du Znük : Je panse donc je suis !

Plaisirs partagés


Dit d’un Znük à l’autre :

heureux qui galipette tant

il culbute la vie


Un dicton du Znük :

Bienheureux qui galipette,

car il réjouit !


Notre Znük bidouille  

pour se défaire des embrouilles.

Patient, il les mâche


À la broute ! invite

joyeux le Znük partageux

des bons picotins


Je panse, j’interprète

galopette, flux, foin et foi.

Avoine du matin


La débine badine.

Bidouille du turluping-pong.

J’adore la bricole !


Les quatre fers en l’air

je contemple le bleu du ciel.

Je me réjouis


Znük n’oublie pas qui

il est, d’où il va et vient.

Telle est sa question !


Znük :  n’oublies pas qui

tu es, d’où tu viens et vas.

Là est LA question !